Maladie de Parkinson Votre santé
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Options de traitements
Il n’y a actuellement pas de traitement permettant de guérir de la maladie de Parkinson. Cependant, un certain nombre de traitements médicaux et chirurgicaux sont disponibles pour en soulager les symptômes.
Sur les conseils d'un neurologue ou d'un spécialiste des troubles du mouvement, les personnes souffrant de la maladie de Parkinson vont d'abord avoir recours à des traitements médicamenteux. Lorsque ces traitements ne sont pas efficaces ou produisent des effets secondaires intolérables, on recherche alors des options chirurgicales.
Quand les symptômes commencent à avoir un impact sur la vie des patients, ils peuvent être contrôlés avec de petites quantités de médicament anti-parkinsonien pris oralement (tels que la lévodopa, les agonistes de la dopamine, etc..). Ils ont été conçus pour accroître la quantité de dopamine disponible dans le cerveau ou pour stimuler les régions du cerveau sur lesquelles la dopamine a un effet.
Alors que la maladie progresse, il peut s’avérer nécessaire d’augmenter les doses ou de combiner les traitements médicamenteux pour mieux contrôler les symptômes. Cependant, cela peut être associé à une augmentation des effets secondaires, tels que nausées, vomissements, vertiges, psychoses, dyskinésies etc. Pour finir, les médicaments ne permettent plus de contrôler les symptômes de manière efficace ou bien leurs effets secondaires deviennent intolérables pour le patient.
Après 4 à 6 ans de traitement sous lévodopa, environ 40% des patients atteints de la maladie de Parkinson vont subir des troubles moteurs et/ou des dyskinésies, c'est-à-dire des mouvements anormaux involontaires, qui impactent leur qualité de vie1. Lorsque cela se produit, il existe plusieurs autres thérapies qui peuvent être proposées.
La plupart des médicaments anti-parkinson sont administrés par voie orale. Ils passent donc par l’estomac et sont rapidement détruits, ce qui rend le principe actif moins efficace. Pour éviter cela, deux médicaments peuvent être administrés en évitant de passer par l’estomac.
La destruction chirurgicale d'une partie du globus pallidus est utilisée pour traiter la maladie de Parkinson. Cette opération est irréversible et il faut parfois la renouveler si les symptômes réapparaissent. Si la pallidotomie peut améliorer les symptômes de rigidité, de bradykinésie, de tremblement et de dyskinésie, elle peut aussi entraîner des effets secondaires graves et définitifs, surtout si elle est pratiquée des deux côtés du cerveau. Cette technique n'est quasiment plus employée en France en raison des possibles effets secondaires associés.
La SCP consiste en une stimulation électrique permettant de bloquer les signaux du cerveau qui provoquent les symptômes moteurs primaires associés à la maladie de Parkinson.
Un neurostimulateur est implanté chirurgicalement sous la peau dans la région de la poitrine ou dans la région abdominale et relié à des électrodes placées dans les parties du cerveau qui contrôlent le mouvement. Ce système de stimulation est aussi appelé "stimulation cérébrale".
La SCP est réversible et ajustable aux besoins individuels du patient.
Actuellement, la maladie de Parkinson ne se guérit pas. La thérapie de SCP peut en atténuer certains des symptômes mais ne guérit pas la maladie sous-jacente. Si la thérapie est interrompue, vos symptômes reviendront.
Ahlskog et al., Frequency of Levodopa-Related Dyskinesias and Motor Fluctuations as Estimated From the Cumulative Literature, Mov. Disorders 16:448-58, 2001
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