Tests de diagnostic

Afin de déterminer si la dérivation est un traitement qui vous convient, ou qui convient à un membre de votre famille, votre neurochirurgien aura recours à un ou plusieurs tests de diagnostic parmi l’éventail de tests possibles. Il prendra également en compte tout autre trouble médical existant.

Examens diagnostiques

Plusieurs tests peuvent contribuer au diagnostic de l’hydrocéphalie. Ces mêmes tests peuvent également aider à examiner la dérivation en cas de mauvais fonctionnement ou d’infection.

Ultrasons

Méthode sophistiquée permettant de définir les structures internes de la tête à l’aide d’ondes sonores à haute fréquence, les ultrasons ne peuvent être utilisés que sur les nourrissons dont les fontanelles ne se sont pas encore refermées, sinon le crâne bloque les ondes sonores.

Tomodensitométrie 

Le tomodensitomètre utilise de minuscules faisceaux de rayons X afin de créer une image du crâne, du cerveau et des ventricules. En plus de permettre de visualiser la taille et la forme des ventricules, des anomalies telles que des tumeurs, des kystes ou d’autres pathologies peuvent également être détectées.

Imagerie par résonance magnétique

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un outil diagnostique non effractif qui fait appel aux signaux radio et à un aimant afin de générer des images informatiques du cerveau et des ventricules.

Cisternographie

La cisternographie est un test qui nécessite l’injection d’une petite quantité de produit radioactif dans le liquide céphalorachidien. La cisternographie permet de différencier l’hydrocéphalie communicante de l’hydrocéphalie non communicante, et d’évaluer le débit du liquide céphalorachidien.

Angiographie

L’angiographie est une technique spécialisée qui consiste à injecter un produit de contraste dans les artères qui alimentent le cerveau. Elle permet de détecter les lésions pathologiques ou les problèmes occasionnés par des anomalies des vaisseaux sanguins.

Tests neuropsychologiques

Il s’agit d’une série de questions et de réponses qui aident votre équipe de soins de santé à déterminer si l’hydrocéphalie provoque une diminution des fonctions cérébrales.

Test de perfusion lombaire

Cette technique spécialisée consiste à injecter un liquide dans la portion lombaire de la colonne vertébrale. Cette intervention est employée chez les patients atteints d’hydrocéphalie à pression normale afin de déterminer leur capacité d’absorption du liquide céphalorachidien.

Drainage lombaire externe

Cette technique sert à drainer le liquide céphalorachidien à l’extérieur de l’organisme. Le test sert à déterminer si l’implantation d’une dérivation permettra d’améliorer l’état de santé d’un patient atteint d’hydrocéphalie à pression normale.

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Opération : à quoi s’attendre – implantation d’une dérivation ventriculo-péritonéale

L’implantation d’une dérivation comporte plusieurs étapes à suivre avant, pendant et après l’intervention. Votre neurochirurgien vous guidera tout au long du processus chirurgical.

Pendant l’intervention

L’équipe de neurochirurgie réalise l’intervention dans un environnement stérile, en salle d’opération, sous anesthésie générale. L’intervention dure habituellement moins d’une heure. Elle comporte généralement les étapes suivantes :

1. Une petite incision est pratiquée dans le cuir chevelu. Un petit trou est ensuite perforé dans le crâne.
2. Une minuscule ouverture est réalisée dans les couches protectrices du cerveau. Cette ouverture permettra d’insérer le cathéter dans le ventricule latéral.
3. Le neurochirurgien pratiquera deux ou trois petites incisions afin de positionner la valve de dérivation (habituellement au-dessus ou derrière l’oreille).
4. Le cathéter est ensuite guidé dans un conduit créé sous la peau.
5. L’extrémité du cathéter sera insérée avec précaution dans la cavité réceptrice appropriée (dans l’abdomen habituellement).
6. Après l’intervention, de petites bandes stériles seront appliquées sur chaque incision.

Après l’intervention

Immédiatement après l’intervention, vous serez conduit à la salle de réveil. Vous y serez placé en observation pendant environ une heure, puis vous serez amené à votre chambre. La plupart des patients quittent l’hôpital après deux à sept jours, selon l’évolution de leur état de santé.

Bien que cette description corresponde à l’intervention habituelle d’implantation d’une dérivation, l’expérience de chaque patient varie légèrement en fonction du neurochirurgien, de l’hôpital et des besoins médicaux.

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