Avec les contraintes imposées à la colonne vertébrale et l’âge, le disque peut vieillir, dégénérer... c’est la discopathie dégénérative.
Soumis à des millions de mouvements et ports de charge, jour après jour, le disque intervertébral subit une déshydratation progressive. Il s’affine, devient moins souple. On parle de dégénérescence discale (un pincement discal apparaît à la radio).
Avec le temps, la dégénérescence évolue avec l’apparition de déchirures dans l’anneau fibreux situé autour du disque (annulus fibrosus). Le centre du disque, le nucleus pulposus peut alors migrer dans l’épaisseur de cet anneau fibreux (annulus fibrosus) et entrainer des douleurs lombaires aigues ou chroniques.
S’il se déplace au travers de l’anneau, le noyau gélatineux peut faire saillie à l’arrière du disque en formant alors une protrusion discale (déplacement de disque vers l’arrière qui peut être considérée comme une « pré-hernie discale ».
Le principal symptôme est, à ce stade, le mal de dos (ou rachialgie) dont la localisation varie selon le niveau de l’atteinte : cervicalgie (douleur au niveau du cou), dorsalgie (douleur au niveau du dos), lombalgie (douleur au bas du dos, dans la région dite
« lombaire »).